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De la collecte à la recherche moderne : les spécimens-types du Miocène Supérieur de la collection Millet de la Turtaudière (1783-1873) conservés au Muséum d'Angers
Flavie Gantier  1@  , Jean-Michel Pacaud  2, 3@  , Bernard M. Landau  4, 5, 6@  , Didier Merle  7@  
1 : Museum des sciences naturelles d'Angers
angers
2 : Direction générale déléguée aux collections
Museum National d'Histoire Naturelle
3 : Centre de Recherche en Paléontologie - Paris
Museum National d'Histoire Naturelle : USM203, Sorbonne Université, Centre National de la Recherche Scientifique : UMR7207, Museum National d'Histoire Naturelle, Centre National de la Recherche Scientifique, Sorbonne Université
4 : Naturalis Biodiversity Center [Leiden]
5 : International Health Centres, v. Infante de Henrique 7, Areias São João, P-8200 Albufeira
6 : Instituto Dom Luiz da Universidade de Lisboa, Campo Grande, 1749-016 Lisboa
7 : Centre de Recherche en Paléontologie - Paris
Museum National d'Histoire Naturelle : USM203, Sorbonne Université, Centre National de la Recherche Scientifique : UMR7207, Museum National d'Histoire Naturelle, Centre National de la Recherche Scientifique, Sorbonne Université

Ouvert au public dès 1801, le Muséum des Sciences Naturelles d'Angers abrite dans ses collections environ 830 000 spécimens, dont 150 000 fossiles. Au Muséum d'Angers, les types et figurés sont repérés au fur et à mesure de l'inventaire des collections. La grande majorité des types inventoriés jusqu'ici est représentée par le groupe des mollusques gastéropodes des faluns miocènes (214 coquilles) de la collec­tion de Pierre-Aimé Millet de la Turtaudière (1783-1873), doyen de l'histoire naturelle angevine.

Ces spécimens-types sont particuliers à bien des égards. Récoltés au 19ème siècle, les fossiles de cette collection ont subi différents mouvements qui ont conduit à la perte de plusieurs de ses spécimens. De plus, et au cours de ses travaux, Millet introduit bon nombre de nouveaux taxons mais faute de descriptions ni de figurations, la majorité restera nomen nudum. L'auteur donnera par la suite une description de ces mêmes taxons mais un grand nombre sera mis en synonymie par des travaux ultérieurs, notamment ceux d'Olivier Couffon (1882-1937). Leur statut a donc longtemps été source de confusion.

Témoins de gisements aujourd'hui disparus, les spécimens de la collection Millet font actuellement l'objet d'une série d'articles visant à illustrer les spécimens-types du naturaliste pour la toute première fois et à en fixer le statut nomenclatural. Ces travaux mettent ainsi en lumière l'importance de l'inventaire réglementaire et le devoir de nos institutions, de contrôler rigoureusement le statut des collections et de poursuivre leur documentation pour ainsi participer au mieux à leur diffusion.


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