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Risques d'inondation et stratégies d'adaptation des communautés riveraines de la rivière Lobo (centre-ouest de la cote d'ivoire)
Jonathan Aser Engelvin Seri  1@  , Sekedoua Kouadio  2@  , Bérenger Koffi  3@  
1 : Université Jean Lorougnon Guédé, Groupe de Recherche Interdisciplinaire des Sciences de l'Environnement, BP 150 Daloa (Côte d'Ivoire)
2 : Laboratoire Eau et Environnement
Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux, Université Gustave Eiffel
3 : Université Jean Lorougnon Guédé, Laboratoire des Sciences et des Technologies de l'Environnement, BP 150 Daloa (Côte d'Ivoire)

Dans le contexte actuel de la variabilité climatique, les phénomènes extrêmes tels que les inondations constituent des défis de plus en plus récurrents dans de nombreuses régions de la Côte d'Ivoire. Au fil des années, les communautés vivant le long de la rivière Lobo dans le Département de Daloa ont été témoins de cas fréquents et périodiques d'inondations causées par les crues de la rivière. Cette situation engendre des impacts significatifs qui obligent ces communautés à mettre en place des stratégies d'adaptation. Dans cette optique, cette étude se propose d'analyser les risques périodiques d'inondation auxquels sont confrontées les communautés riveraines de la rivière Lobo, tout en explorant les stratégies d'adaptation qu'elles ont mises en œuvre pour faire face à cette situation. Une approche méthodologique mixte, combinant des méthodes qualitatives (volet anthropologique) et quantitatives (volet modélisation hydraulique), a été mobilisée pour mener cette étude. Les résultats de cette recherche révèlent que ces phénomènes d'inondation périodique ont des répercussions directes sur les moyens de subsistance des populations ayant des activités agricoles le long des rives et dans les zones basses exposées aux crues. Ces inondations saisonnières sont perçues par certains résidents comme une manifestation de la colère divine, tandis que d'autres les considèrent comme un phénomène naturel extrême. Cependant, les communautés ont mis en place diverses stratégies d'adaptation qui varient selon leur perception de la situation. Celles-ci comprennent la construction de barrages de protection, l'adoption de stratégies agricoles adaptées aux inondations et le recours à des pratiques rituelles. En conclusion, cette étude souligne la nécessité de renforcer les capacités locales en matière de gestion des risques climatiques.



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